Interview dans la revue La Scène de mars-mai 2013
La Scène :
Les contraintes budgétaires pèsent beaucoup sur le secteur culturel Sentez-vous une impatience ou une déception chez les acteurs culturels a l'égard du gouvernement ?
Fréderic Hocquard :
Une déception non. Je parlerais plutôt d’une inquiétude ou d'inquiétudes Nous avons tous conscience que nous sommes entres dans une phase économique difficile et de longue durée. Mais je ne sens pas de révolte chez les acteurs culturels plutôt l’acceptation d’une situation. Par contre si la baisse de crédits se prolongeait elle aurait des conséquences plus importantes. Les budgets de certaines institutions comme l'Opéra de Paris ont été réduits, mais cela ne sera pas possible chaque année sans conséquences. La ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a eu le courage de prendre des décisions fortes, mettant un terme à certains projets mal engagés ou posant des problèmes politiques depuis leur origine.