samedi 10 mai 2014

Le PS demande à ce que l'accord de l'Unedic se soit pas agréé.


Après Martine Aubry, c’est au tour de Jean-Christophe Cambadelis d’écrire au ministre du travail pour lui demander de ne pas agréer le mauvais accord de l’Unedic du 22 mars dernier. C’est là une excellente nouvelle.

Cela fait en effet un certain temps que je milite, avec d’autres, pour une reforme de gauche du régime des intermittents du spectacle et, notamment, un retour à la "date anniversaire" (507 heures en 12 mois). Avec Fanélie Carrey-Conte, la députée de Paris, nous avions d’ailleurs fait paraitre une tribune sur le sujet dès le 27 mars (voir sur ce blog).

Ce combat est essentiel. On ne peut pas d’un côté célébrer les artistes et l’exceptionnel dynamisme de la culture en France et de l’autre renforcer la précarité des conditions de travail de ceux qui la fabriquent.  Rappelons que c’est d’abord le Medef qui cherche par tous les moyens à supprimer ce régime. Après avoir mené pendant des mois une campagne par voie de presse sur le thème : « les intermittents nous coutent 1 milliards », le syndicat patronal, voyant qu’il ne pourrait pas obtenir la suppression de annexes VIII et X, a voulu y aggraver la précarité. Mais l’objectif reste le même : obtenir, un jour la suppression de ces annexes. La bataille sur ce sujet est donc loin d’être terminée.

Enfin il faut reconnaitre que ce n’est pas tous les jours que le premier secrétaire du Parti socialiste prend la plume pour critiquer et interpeller le gouvernement sur le contenu de la politique qu’il mène… Pourvu que ça dure !