Après Martine Aubry, c’est au tour de Jean-Christophe
Cambadelis d’écrire au ministre du travail pour lui demander de ne pas agréer le
mauvais accord de l’Unedic du 22 mars dernier. C’est là une excellente nouvelle.
Cela fait en effet un certain temps que je milite, avec
d’autres, pour une reforme de gauche du régime des intermittents du spectacle
et, notamment, un retour à la "date anniversaire" (507 heures en 12 mois). Avec Fanélie Carrey-Conte, la
députée de Paris, nous avions d’ailleurs fait paraitre une tribune sur le sujet
dès le 27 mars (voir sur ce blog).
Ce combat est essentiel. On ne peut pas d’un côté célébrer
les artistes et l’exceptionnel dynamisme de la culture en France et de l’autre
renforcer la précarité des conditions de travail de ceux qui la fabriquent. Rappelons que c’est d’abord le Medef qui
cherche par tous les moyens à supprimer ce régime. Après avoir mené pendant des
mois une campagne par voie de presse sur le thème : « les
intermittents nous coutent 1 milliards », le syndicat patronal, voyant
qu’il ne pourrait pas obtenir la suppression de annexes VIII et X, a voulu y aggraver
la précarité. Mais l’objectif reste le même : obtenir, un jour la
suppression de ces annexes. La bataille sur ce sujet est donc loin d’être
terminée.
Enfin il faut reconnaitre que ce n’est pas tous les jours
que le premier secrétaire du Parti socialiste prend la plume pour critiquer et
interpeller le gouvernement sur le contenu de la politique qu’il mène… Pourvu
que ça dure !